mercredi 30 novembre 2011

Des fois dans ma tête

Il y a des poèmes qui se promènent.

La Muse et la main

La Muse dans un acte manqué, offre à la main son regard effronté.
De ses paupières, un fard léger, embaume l'air d'une drogue éthérée.
La main, outil multiforme et sans propre volonté,
S'active et se lasse dans ses oeuvres éhontée.
Si la Muse et la main s'unissent sans péché, un étrange onaniste
S'éprend d'une liberté toute acquise mais toujours regrettée.
Car d'un corps décharné, sortent les vers de l'artiste
Et les pales terreurs de la nuit prennent vigueur et lâcheté.

Il n'y a pas vraiment de nombre défini de pieds et je m'en fous un peu, j'aimais juste le concept et le flot des syllabes.
Sinon une idée a germée dans ma tête, et je vais bientôt planter cette graine sur ce blog.
Minuit va bientôt sonner, il est l'heure de se réveiller.