lundi 29 avril 2013

Un homme respectable

Il y a peu, j'ai été contacté par la mèl (Maison des Écrivains et de la Littérature) pour animer un atelier d'écriture de BD avec la classe de 3ème prépa pro du Lycée Henri Matisse de Trappes, dans le cadre du programme l'ami littéraire.
Après cette première expérience avec des élèves pleins de vie et d'imagination, je susi revenu à la maison pleins de bonnes résolutions, dont celle de dispenser mon peu de savoir aux jeunes et moins jeunes qui s'intéressent de prêt ou de loin à la BD.
Vous pourrez en apprendre un peu plus sur mes expériences de travail ici: Cédric Mayen et si vous souhaitez me contacter pour un atelier, n'hésitez pas à le faire par le biais de la mèl.
À part ça, j'ai pas mal avancé sur mon roman et je suis en pleine phase de relecture. Ci-dessous un extrait de mon travail en cours:

{...}J'entrais dans le pub avec plus de vingt minutes d'avance et saluais mes anciens collègues. Ils m'offrirent une bière for old time sake et je restais quelques instants à discuter avec eux, puis les voyant s'affairer, je m'éloignais du comptoir et montais les escaliers qui craquèrent familièrement sous mes pieds. Le premier étage n'était pas très peuplé, mais juste assez pour que je passe inaperçu. Je m'assis contre la rambarde à l'ombre d'une poutre qui soutenait la mezzanine. D'ici, j'avais une vue dégagée sur l'entrée et je pouvais observer les allées et venues de tout les clients sans me faire repérer. J'éprouvais une étrange anxiété, proche de celle que l'on peut ressentir lors d'un premier rendez-vous avec un flirt.
Avant de sortir de chez moi, j'avais pris la décision d'emporter la mallette. Il pourrait peut-être m'en apprendre plus sur l'histoire de cette pièce de théâtre en l'ayant entre les mains. Pourtant, j'avais l'impression d'avoir été trop impulsif car je ne le connaissais pas et je ne savais pas à quoi m'attendre. Je décidais de la cacher sous le fauteuil sur lequel je m'étais assis. Quand je relevais la tête, satisfait, je me retrouvais face à un homme d'une grande taille, qui portait un long trench coat noir et un chapeau haut de forme d'un autre âge. Il me tendit sa main aux doigts fins et graciles, terminant un bras qui me parut extrêmement long.
« Mr Maxime Caron, je présume ? »
Je restais interdit quelques instants. Je n'avais cessé d'observer l'entrée que pour glisser la serviette sous la chaise et cela ne m'avais prit que quelques secondes. Je ne l'avais absolument pas vu entrer. Il me souriait à présent de sa bouche étirée, où brillaient des dents de nacres bien trop nombreuses, avec une bonhomie qui ne semblait pas affectée. Je me levais et lui serrais la main. Elle était si froide qu'un frisson me parcourut l'échine.{...}

J'espère pouvoir vous en proposer bientôt d'avantage.
En bonus la couverture made in mon frère d'arme Arnaud Tribout:


À bientôt

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